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Vous souvenez-vous des Izwal, Migrax, Croolis-Ulve ou Vareux, des Buggol, Yukas, Tubular Brain, Kingpak, des Tromp, Sinox, Robhead, Antena, Tricephal, des fameux Duplicates et des belles Ondoyante ? Ils faisaient tous partie de la faune étrange d’un jeu vidéo sorti en 1988. L’histoire était très simple. Le joueur incarne un programmeur de jeux vidéo qui se retrouve un jour coincé à l’intérieur de l’un de ses jeux. En plus de cela, il s’est fait cloner. Chacun des cinq clones s’est emparé d’un peu de son fluide corporel et se cache sur une planète lointaine, quelque part dans la galaxie. A cause de ce fluide transformé, notre personnage se transforme peu à peu en machine. Le but est de retrouver les cinq clones et de récupérer le fluide vital avant que la transformation ne soit complète. Pour cela il faut visiter des planètes et dialoguer avec diverses races d’extraterrestres pour retrouver la trace des clones. Le système de dialogue était vraiment surprenant, on cliquait sur des pictogrammes ou idéogrammes pour formuler des idées, des pensées et l’extraterrestre nous répondait de la même manière. Du style «moi vouloir aider toi», «toi donner moi coordonnées planète Izwal petit Yoko» puis on cliquait sur des lèvres pulpeuses pour coder ou décoder le message… Ce n’était pas évident et il fallait faire cracher le morceau, les coordonnées de nouvelles planètes, à la bestiole en présence. Certains personnages étaient colériques, d’autres sympathiques, ou craintifs, expansifs, charmeurs…
Ahlala, j’ai passé des heures sur ce jeu, avec ma frangine et ma cousine. C’était passionnant. A l’époque les graphismes étaient au top, avec un semblant de fausse 3D pour les planètes. Philippe Ulrich était aux commandes du jeu et Jean-Michel Jarre composait la musique. Une idée en béton, une ambiance tenace, un scénario évolutif, des graphismes efficaces. Et tout ça tenait sur une disquette, c’était la belle époque. Celle de l’arche du Captain Blood.
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vive petit yoko !
Putain !!! J’avais pas vu ça !
"Ata ata hoglo ulu ulu" si mes souvenirs sont bons
Oh yeah ! Captain Blood ! J’y rejoue en ce moment justement, j’y avais joué sur Amstrad CPC 6128, et je viens seulement de découvrir la version Atari ST, qui est bien plus jolie.
Ce jeu était génial, et l’est toujours, même plus de 20 ans plus tard. <3