
Graal
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Ces temps-ci je démarre un nouveau projet. Un album illustré. En solo. Dans la collection les Albums Classiques chez Milan, il y a de très beaux ouvrages comme «La Légende de la ville d’Ys» illustré par Miles Hyman ou «Sindbad le marin». 64 pages couleur, une trentaine d’illustration au format 26 x 32 cm. Cet album c’est le grand classique «Les chevaliers de la Table Ronde». Le texte est très très bien résumé, c’est dense, riche et palpitant. Je suis sur un petit nuage, je réalise deux albums de chevaliers mais il y a quand même un sacré boulot à abattre. Dans l’immédiat, un peu dans l’urgence, je m’occupe uniquement de la couv et de quelques illustrations intérieures pour la pub et les catalogues.
J’ai mis en couleur la scène du baptême de Merlin :
…Le secret de sa naissance laissait déjà présager un destin peu ordinaire puisqu’il était le fils d’un diable, venu sur terre pour y séduire une simple demoiselle. Celle-ci, lorsqu’elle s’aperçut qu’en son ventre grandissait un enfant dont elle ne pouvait nommer le père, savait le châtiment qui l’attendait. Selon les lois de ce sombre temps, elle serait exécutée par le bourreau sitôt l’enfant mis au monde. Elle fut donc enfermée dans une tour en compagnie de deux femmes chargées de l’aider lorsque le moment de l’accouchement serait venu. Quelques mois plus tard, elle donna naissance à un fils et ne put retenir ses cris en le voyant. Il était si poilu qu’on aurait pu le prendre pour un animal. Surmontant enfin son effroi, elle le prit dans ses bras, le nourrit à son sein et demanda à ce qu’on le baptisa sans tarder. On l’emmena à l’église où il reçut le nom de Merlin. Sa disgrâce physique accorda quelques mois de sursit à sa mère qui ne trouva pas de nourrice acceptant d’allaiter cet enfant par trop étrange. Elle s’en chargea donc jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de neuf mois…
La suite ce sera pour plus tard, chaque chose en son temps 😉
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Superbe, j’aime bien l’idée de la réflection de la lumière provenant de l’eau, sur les mains des personnages, cela donne une ambiance "magique".
J’aurai bien aimé savoir s’il a été difficile de retrouver le dynamisme du crayonné de l’enfant avec ses poils au passage à la couleur…
Je trouve aussi la capuche du personnage central moins réussi que sur le crayonné, moins de détail et de profondeur, est-ce que c’était voulu pour recentrer l’attention du lecteur ?
En tout cas, c’est très intéressant de voir le crayonné et la couleur, on se rend compte de la difficulté de l’ouvrage, cela n’en rend que plus beau le résultat.
Je n’aurais qu’un mot, wwwwwwwwwaaaaaaaaaahhhhhhhhhhouuuuuuuuuuuuuuuu !!!!
Magnifique
Ouais…
Je vais me répéter mais tout ça c’est du coloriage…
Il te ressemble un peu Merlin, non ?
Sinon c’est dommage que les cils de la demoiselle de droite ne se voient plus…