
Pinceau magique
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Il n’y a pas très longtemps, je suis tombé avec joie sur un livre qui m’a très certainement profondément influencé. Tout comme Le magicien des couleurs dont je parlais deux ans en arrière. C’est un petit bouquin en chinois, publié en Chine en 1979. Mon père, sinologue, me le lisait quand j’étais gamin. C’est l’histoire d’un petit garçon paysan qui dessine avec les moyens du bord tout ce qui l’entoure, les carpes des rizières, les grues qui survolent les champs. Il rencontre un jour un vieux sage qui lui offre un pinceau magique. Il suffit de peindre sur un mur quelque chose pour qu’il prenne vie ! Le petit garçon, généreux et dynamique, sillonne alors la campagne et dessine une bêche pour un agriculteur, un buffle pour un cultivateur, etc. Il sera mis en prison par le tyran local, dessinera une porte pour s’échapper et s’ensuivront périple et aventures. Avec, il me semble, en filigrane, le soulèvement des campagnes contre l’autorité…
J’avais complètement oublié ce petit livre et le retrouver ainsi, par hasard, me fit un drôle d’effet. Car il n’est pas bien difficile de comprendre pourquoi ses images m’ont tant impressionné.
« Sacajawea (bis) |
| Le Prince des Nuages »
C’est vrai que tu dessines pareil aujourd’hui.
Moi, aujourd’hui, j’ai découvert les images de Jaroslav Serych dans les Contes d’indonésie chez Gründ – une autre façon d’illustrer, une autre école… Intéressant!
Moi je croyais que quand tu étais petit tes parents te lisaient les histoires de Conan.
C’est triste ton histoire. Je suis d’accord avec Swal.
Et sinon, Sun Wu Kong, tu lisais pas ?
SunWuKong c’est pour plus tard, héhé. Le temps de scanner les images 😉