
Là-haut sur la montagne
.
Et voilà une première illustration couleur d’Heidi. A titre de petit « teaser », réalisée en amont pour les réunions de présentation à venir. Je parlais du projet ici, une belle édition chez P’tit Glénat sous la plume de Jean-Pierre Kerloc’h. Cette image n’est pas tout à fait définitive et je la retravaillerai certainement un peu dans quelques semaines, une fois les autres images bien place. Donc une scène du tout début de l’histoire. L’arrivée au chalet :
Heidi n’avait pas attendu. Légère et court vêtue, elle fut la première devant le chalet. L’Oncle était là. Cheveux, barbe et sourcils gris et broussailleux. Immobile sur un banc, il fumait sa pipe. Heidi se planta devant lui. Il leva les yeux…
En réalisation cette image, j’avais en tête Christophe Colomb en 1492, sur la plage, perplexe, face aux premiers amérindiens rencontrés… 😉
« Je vous écris de Versailles, la suite |
| A lire et à visiter »
La montagne derrière… Quelle atmosphère… C’est superbe.
Par contre il y a quelque chose qui cloche avec l’arbre derrière le vieux. Il part de derrière le mur mais les branches passent franchement devant.
Yep, des petites bidouilles en perspective. Je pense aussi ajouter à Heidi son chapeau de paille, dans les mains derrière son dos… A suivre.
J’allais écrire un truc mais je me suis censuré.
C’est bien ça m’évitera de le faire 😡
N’empêche que ça t’aurait bien fait marrer, mais je laisse lesoin à Swal de le faire.
Bon, je cherchais autre chose à dire sur cette illustration, c’est que du bon…
Le travail sur la biquette est terrible. Le contraste entre les arbres sombres et la blancheur des cheveux/barbe du vieux renforce l’image (même s’il est sensé les avoir “gris et broussailleux”).
Elle me rappelle les belles ambiances de “l’enfant du toit du monde”.
J’en ai profité pour aller faire un tour dans la galerie (je ne me souvenais plus du nom du livre).
C’est toujours un régal. Chapeau bas pour l’ensemble de ton œuvre. Vraiment…
T’arrive-t-il souvent de modifier des illustrations à un stade si avancé ?
Superbe, comme d’habitude.
Cependant… La lumière est-elle zénithale? On pourrait le croire en observant l’ombre aux pieds d’Heidi. Mais alors pourquoi les montagnes sont-elles éclairées sur le côté?
Bon, OK, je chipote 🙂
Merci Serge et non il ne m’arrive pas souvent de rependre des illustrations à un stade si avancé. Mais, ayant réalisé celle-ci en amont pour la représentation du livre, il s’agit plus pour moi de la « finir » complètement plutôt que de la « retoucher », petite nuance 😉
Là en, l’état, à mes yeux, elle n’est pas bouclée mais je la partage quand même pour « teaser » un peu sur Heidi… Par exemple, je n’ai pas tout à fait finaliser la profondeur dans les feuillages des arbres ni leurs troncs ou la partie sous l’aisselle d’Heidi…
Et pour répondre à Julien, c’est ce qu’on appelle « déformer » la réalité pour donner plus de sens à une image et appuyer ce qu’on a en tête. Il y a bien une lumière zénithale sur le premier-plan mais pour l’arrière-plan, en « trichant » un peu, cela donne plus de mouvement et l’image n’est pas plombée par un décor et des montagnes trop « monolithiques ». C’est un peu complexe à exprimer mais dans mes images, je fais toujours bien ce que je veux avec les lumières. Je garde à l’esprit une certaine cohérence mais ensuite je m’arrange avec tout ça pour accroître la lisibilité de l’image et son impact. Si on se lance dans la justesse à tout prix on ne s’en sort pas et ce n’est pas toujours la peine 😎
Hein ?!? 😕