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Le livre et son vocabulaire

Ecrit dans Réflexions, technique, lu 190 112 fois avec 12 commentaires.
Marqué comme éditeurs et éditions, illustration, matériel, technique, tutoriels.
Ecrit le samedi 9 janvier 2010, publié il y a 13 années.

Et si on profitait du weekend neigeux pour réviser un peu ? Pour être honnête, ça me chiffonne d’entendre – trop souvent – un peu n’importe quoi autour des termes pour désigner les différentes parties d’un livre (et même de la part d’éditeurs, ouh ouh). Ci-dessous, un succinct récapitulatif qui, je me dis, pourra secourir les moins aguerris.
Pour commencer, la couverture. On se trompe souvent en réduisant la « couverture » à ce qui est visible en « façade ». Ce n’est pas seulement ça, la couverture c’est tout ce qui enserre les pages du livre. Disons que pour le commun des lecteurs, sans être trop pointu, une couverture est composée de trois, quatre, voire cinq parties. Mais toujours, la première de couverture (plat de couverture ou plat de devant), le dos et la quatrième de couverture (ou plat4). Sur certains bouquins, on voit aussi des rabats (comme sur les couvs Rageot grand format, ici ou pour cette intégrale chez Casterman par là), qui prolongent la première et la quatrième de couverture pour un complément d’image ou d’informations (on utilise aussi parfois ces rabats comme marque-page).
Un détail important, on confond souvent le dos du livre et sa tranche. Le dos c’est uniquement ce qu’on voit du livre une fois rangé sur ses étagères et la tranche, pour faire simple, ce sont les feuilles du livre, les trois autres côtés du livre.

On parle aussi de pages de garde pour les deux pages du début et de la fin du livre, collées à la couverture qui peuvent être colorées ou illustrées (comme je l’ai fait pour Nils Holgersson avec un grand ciel bleu et quelques nuages). Autrefois, ces pages étaient souvent d’un papier plus fort aux motifs marbrés.
Donc sur la première de couverture, on trouve généralement le titre, le nom des auteurs, le logo de l’éditeur et une belle illustration aguicheuse. Le dos reprend titre et auteurs. Et sur la quatrième de couverture, habituellement figurent un résumé, le code barre, des indications sur la collection dans laquelle le livre s’inscrit, etc. Les pages de garde dans les albums, quand elles sont illustrées, permettent d’amener une image d’introduction, une indication sur l’ambiance, ou la reprise d’un détail, etc. Il existe encore bien d’autres termes, dénominations et expressions à propos du livre et de ses différentes parties et je vous invite à creuser sur le net en complément.
En tout cas, avec ces infos, je me dis qu’on ne passera plus pour une grosse buse quand un éditeur questionne sur ce qu’on va mettre en plat4 ou en pages de garde. Sur ce, bonne lecture 😉


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12 commentaires.

  1. Swal, le samedi 9 janvier 2010 à 9 h 40 min, a écrit :

    Et tu remarqueras que l’on regarde à chaque fois la page de droite quand tu ouvres un livre pour le feuilleter (je me demande maintenant si c’est pareil si tu es gaucher… ^^). C’est pour ça que cette fameuse page de droite est surnommée “la belle page”… 🙂
    Du moins, c’est qu’un prof m’avait dit.

  2. Vincent Dutrait, le samedi 9 janvier 2010 à 10 h 06 min, a écrit :

    Yes et dans les albums illustrés, on place en majorité les illustrations sur la page de droite. Idem quand il s’agit d’illustration double page, il vaut mieux mettre le centre d’intérêt à droite. Pour ma part, gaucher, oui c’est pareil 8)

  3. fablyrr, le samedi 9 janvier 2010 à 10 h 34 min, a écrit :

    Il me semblait que le terme belle page était liée uniquement au jargon de magazine par rapport aux emplacements publicitaires. Je me trompe peut-être.
    En tout cas merci pour le rafraichissement de mémoire 🙂

  4. Sirtin, le samedi 9 janvier 2010 à 12 h 55 min, a écrit :

    Petite précision, ce n’est pas lié au fait que nous soyons gaucher ou droitier mais à notre sens de lecture, de gauche à droite. Pour l’arabe, qui se lit de droite à gauche, la “belle page” est situé à gauche.

    Ouf, c’était pas trop dur les révisions !
    😀

  5. Swal, le dimanche 10 janvier 2010 à 9 h 54 min, a écrit :

    Ha ben oui, logique… 😆

  6. Mistigri, le lundi 3 mai 2010 à 9 h 28 min, a écrit :

    Ce qui serait chouette serait un tuto qui explique comment calculer la surface du “dos” dans la maquette. Car celui ci varie en fonction du nombre de pages. Il est donc plus ou moins épais. Donc comment on adapte son illu ( et la surface dispo ) en fonction du dos? Comment connait-on la surface du dos?

  7. Vincent Dutrait, le lundi 3 mai 2010 à 9 h 49 min, a écrit :

    Difficile à calculer soi-même, il suffit de demander à son éditeur l’épaisseur du dos. Un éditeur – normalement – doit le savoir et le prévoir. Sinon il faut jeter un œil aux collections de l’éditeur, faire une estimation et surtout prévoir suffisamment de matière.

  8. Françoise Granger, le vendredi 26 août 2011 à 18 h 10 min, a écrit :

    Je cherche la règle, ou la norme, quand au sens dans lequel est écrit le dos d’un livre? Je remarque que c’est souvent -en France en tous cas- de bas en haut (si l’on regarde tête penchée à gauche) l’éditeur, puis le titre du livre, puis l’auteur. Néanmoins il y a des exceptions qui obligent à retourner le livre pour rester dans le même sens de lecture sur ses étagères…

  9. nouchema, le vendredi 19 avril 2013 à 10 h 33 min, a écrit :

    ya aussi, du vocabulaire anglais pour désigner des types de livres

    j’en donne un :
    “page turner”

    qui désigne, donc, un livre qu’on ne peut plus lâcher, tellement il est captivant.
    (le dernier en date, perso, étant : “la vérité sur l’affaire Harry Québert”)

    mais je suis preneur si vs en connaissez d’autres ?

    cdlt
    nouchema

  10. Sofia, le mardi 7 avril 2015 à 12 h 14 min, a écrit :

    Sur la 4ème de couverture, ce peut être un résumé, mais en général, ça s’appel un “texte d’accroche” car il ne résume pas tout le livre mais donne au lecteur l’envie de le découvrir 😉

  11. Lullaby, le samedi 17 octobre 2015 à 15 h 59 min, a écrit :

    Merci pour ces infos !
    Pour répondre à Nouchema, pareil, j’ai adoré ce livre, “La vérité sur l’affaire Harry Quebert”.
    Un autre que je conseille vivement, pour ses diverses qualités comme touchant, vibrant, humain, questionnement et espoir, c’est “Un endroit auquel nous appartenons” de Jessica Berej.
    Bluffant !

  12. Elen Brig Koridwen, le samedi 18 juin 2016 à 14 h 26 min, a écrit :

    La “belle page” est tout simplement celle sur laquelle tombe le regard lorsque l’on tourne la page précédente. Elle dépend donc, en effet, du sens de lecture.

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