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Cinq ans en Corée, le best-of

Ecrit dans Au jour le jour, Réflexions, lu 2 898 fois avec aucun commentaire.
Marqué comme éditeurs et éditions, séoul et la corée.
Ecrit le lundi 31 mai 2010, publié il y a 12 années.

Je complète mon article d’hier consacré à mes cinq années en Corée par une sélection non-exhaustive de messages et discussions que j’ai écrit au fil des ans, retraçant mon aventure. Que ce soit sur l’ambiance locale, les aléas de l’expatriation, la société coréenne, le manger, l’insolite, etc. En parcourant ces réflexions et anecdotes maintenant, je réalise que, sans m’en rendre compte, j’ai cartographié ces cinq années et mis bout à bout, ces articles me semblent donner une image plutôt juste et sensible du pays du matin calme.

Commençons par le climat« radical » avec Printemps coréen, Rain, Rain, rain et Hiver coréen, des printemps et automnes qui portent bien leur nom, un été brûlant et des hivers froids à arracher des larmes.

J’ai évoqué la Corée du Nord qui agite ces jours l’actualité avec Une autre Corée et Nos voisins du Nord.

Côté travail et illustration, un éclairage sur le milieu de l’édition coréenne et les différentes pratiques des éditeurs au travers de Robinson en Corée. J’ai aussi décrit les lieux et boutiques où je me fournissais en crayons et pinceaux avec Un avant-goût de paradis, là où je faisais imprimer mes crayonnés Chez mon ami l’imprimeur ou encore une Petite sortie dans le quartier Yongsan, le temple des technologies.

La Corée c’est aussi une société bourrée de criants paradoxes, d’étonnants raccourcis de curieux amalgames voire d’hilarants ou dramatiques télescopages (de part le sidérant développement du pays dans toutes les directions possibles). A marché forcée, pour le meilleur ou pour le pire et souvent dans la démesure. Par exemple, j’ai abordé l’épineuse chirurgie esthétique coréenne avec Quand ça va mal, ça va mal, synthétisé en photo le choc des différentes classes de la société, souligné le ridicule de l’appropriation d’habitudes ou expressions occidentales que l’on ne maîtrise pas avec Since 1976, ou encore pour finir le retour de bâton de l’excès de technologie là où il n’y en a peut-être pas besoin avec Faisez gaffe (un de mes articles préférés !).

Comment ne pas évoquer la nourriture ! Tout d’abord l’inénarrable Kimchi en famille ! Message qui assura au blog une étonnante et imprévue diffusion avec plus de 12 500 lectures accumulées ! Le troisième message le plus lu sur le blog. Amusant pour un blog sur l’illustration et l’image. Je le complétais ensuite par Variations.

En Corée, on ne mange pas que coréen et j’ai découvert d’imposants produits américains avec et retrouvé avec plaisir le fameux Beijing Koya ! Aussi restons en famille avec Cérémonie, un court article sur Chusok, la fête traditionnelle de l’automne. Et grâce la naissance de ma fille Line en 2005 à Séoul, j’ai fait allusion aux fêtes et traditions autour des enfants avec Sale temps pour les girafes.

Pour finir en beauté, j’ai réservé mon article sur une après-midi au centre des impôts de notre quartier à Séoul. Mon ami l’occidental, cocasse et absurde, me fait encore rire aujourd’hui et la larme à l’œil, je regrette finalement les impôts coréens. Mine de rien, c’était moins complexe que par ici, je viens d’en faire la douloureuse expérience…

Pour tout vous dire, je n’avais pas relu la plupart de ces articles et j’ai replongé avec bonheur et un brin de nostalgie dans ces péripéties. Un blog c’est bien. L’aspect « journal intime » me permet aujourd’hui de prendre du recul et d’avoir une vision d’ensemble. C’est chouette et je me rends compte que je ne me suis pas ennuyé une seconde à Séoul et j’espère que vous en ferez autant en me lisant !

P. S. :

Le drapeau coréen pour finir : Il est nommé le Taegeukgi. Il est blanc frappé d’un Taijitu (symbole du Yin Yang, dont l’équivalent coréen est le Um Yang) rouge (dessus) et bleu (dessous), celui-ci étant nommé Taeguk et signifiant l’origine de toute chose dans l’univers. Le long des quatre diagonales, sont disposés quatre trigrammes du Livre des Mutations représentant les quatre éléments : la terre, le ciel, le feu et l’eau. Chaque symbole a son complémentaire (air/terre, feu/eau, yin/yang). C’est donc l’idée d’harmonie universelle qui a guidé la conception du drapeau… La suite sur  Wikipédia (ici).

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