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Copain comme Copic

Ecrit dans Au jour le jour, technique, lu 4 304 fois avec 10 commentaires.
Marqué comme matériel, technique.
Ecrit le mercredi 18 mai 2011, publié il y a 10 années.

Dans Fitness graphique, je fais référence aux feutres Copic. Du très bon matériel apparemment pas toujours évident à trouver en France (parfois aux côtés des Tria et Promarker). Il y a plus de 300 teintes différentes et quand on veut on joli panel de couleurs, ça devient vite cher (autour de 5€ à l’unité). Ces feutres sont fabriqués au Japon et comme souvent pour ce genre de produit, qui dit proximité du lieu de fabrication dit prix en baisse voire en chute libre. Et le pays pas loin du Japon, c’est ?

Profitant de leur séjour vacances de Pâques à Séoul, ma femme et ma fille m’ont rapporté deux sets de Copic. Un de 72 aux couleurs plutôt « cassées » voire naturelles et un second de 36 aux teintes plus franches et prononcées. Comme les couleurs peuvent aisément se superposer et se mélanger, ces deux sets se complètent et j’obtiens ainsi une gamme plutôt étendue.

On n’a certainement pas besoin d’autant de couleurs mais pourquoi se priver. Et c’est là où je veux en venir : ces jours-ci, l’euro est fort et on peut faire de belles affaires, le change jouant en notre faveur (c’est aussi le cas pour les bouquins aux USA, c’est le bon moment !).
Par exemple le set de 72 Copic coûte en France dans les 450€ (!) alors qu’en Corée, il revient à moins de 180€. Évidemment, il faut aller en Corée ou au Japon ou connaître quelqu’un sur place pour profiter de l’aubaine mais si l’occasion se présente, ça vaut le coup.
Je trouve que les Copic passent plutôt bien sur différents supports, même sur du papier à fort grain. Mais quand je les utilise comme pour les plantes illustrant l’article Fitness graphique, je préfère prendre du papier Canson Illustration, qui est beaucoup plus blanc et clean que le Canson habituel. Il est surtout un peu plus fort (250g/m2, pas la peine de tendre ses feuilles, c’est toujours ça de pris) et moins granuleux, plutôt agréable à travailler. D’ici quelques temps, je partagerai d’autres illustrations où j’ai inclus les Copic dans leur réalisation.
A suivre…


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10 commentaires.

  1. Menzan, le mercredi 18 mai 2011 à 16 h 37 min, a écrit :

    Tu as essayé le Layout ? C’est assez spécial comme feeling (pas de grain du tout) mais j’aime bien pour faire une mise en place couleur… et il présente l’avantage de ne pas violenter la pointe des markers et de passer outre l’effet buvard de certain papier 🙁

  2. Vincent Dutrait, le mercredi 18 mai 2011 à 16 h 43 min, a écrit :

    Yep et justement je préfère un peu de grain et d’épaisseur pour l’effet buvard et surtout pour pouvoir revenir dessus avec de la peinture et des crayons 😉

  3. Menzan, le mercredi 18 mai 2011 à 17 h 20 min, a écrit :

    héhé 🙂 Les retouches au crayons ça va mais la peinture on peut oublier 😉

  4. follenn, le jeudi 19 mai 2011 à 10 h 13 min, a écrit :

    Oups, attention Vincent !, ces crayons sont faits pour le layout! qui ajoute une barrière pour ne pas boire tout l’alcool situé dans le feutre. Si tu utilises un papier a grain , tu vas devoir racheter une boite de feutre tous les mois!
    Et une autre petite chose toute con; il faut entreposer les feutres à l’horizontal, l’encre dedans en diminuant doit continuer a humidifier les deux pointes du feutre!
    Sinon, une autre technique que j’utilise quand je suis vraiment charette, je prends un set de 5 feutres en niveau de gris, je monte mon image en me concentrant uniquement sur ma lumière et mes différents plans, je finalise avec un crayon noir pour les derniers détails, puis je scanne et passe en couleur avec un calque sous photoshop !

  5. Vincent Dutrait, le jeudi 19 mai 2011 à 10 h 36 min, a écrit :

    Merci pour l’astuce d’entreposer les feuters à l’horizontal, impec, je n’y avais pas pensé.
    En revanche, même si ça boit, je ne couvre pas de grandes surfaces avec, je devrais donc pouvoir les faire tenir longtemps, l’essentiel se faisant encore et toujours au pinceau. Je les utilise aussi par-dessus l’acrylique, pour teinter et là l’acrylique sature ou « plastifie » le papier qui fait moins buvard ainsi.

  6. follenn, le vendredi 20 mai 2011 à 1 h 11 min, a écrit :

    yep! par dessus l’acrylique ça le fait bien au niveau de la barrière pour éviter le coté buvard du papier!
    si tu utilises des petites surfaces, c’est à toi de voir pour la durée de vie du feutre!

  7. Didier Bonnet, le samedi 21 mai 2011 à 2 h 15 min, a écrit :

    Je viens de faire une commande de ces feutres Copic sur http://www.ici-japon.com pour ceux que ça intéresse, les prix me semblent des plus corrects, même frais de port compris.

    Avez vous une recommandation particulière pour les blocs layout ( mon objectif étant de dessiner au crayon graphite classique, puis de coloriser avec les copics et éventuellement de scanner et retoucher sous Photoshop pour intégrer cela dans un petit jeu online que je développe à mes heures perdues…)

  8. Vincent Dutrait, le samedi 21 mai 2011 à 2 h 17 min, a écrit :

    Malheureusement non, je n’y connais pas grand chose en bloc layout…

  9. Glu, le lundi 30 mai 2011 à 11 h 46 min, a écrit :

    et au niveau de la tenue des couleur ça donne quoi les copics? ça serait ralant d’avoir son original qui pali entre 3 touche d’acrylique.
    j’utilise des “touch” (qui ressemblent bcp au copic au niveau design du stylo, mais dans les 2-3 euros piece) pour des essais lumières..avant de passer à l’hypothetique utilisation de la technique dans des illues finales, c’est quoi la difference avec les copics? les teintes? les “pigments”?
    thanks!

  10. Vincent Dutrait, le mardi 31 mai 2011 à 21 h 58 min, a écrit :

    Je n’ai jamais essayé les “touch” mais connaissant la fiabilité de la marque Copic, ça ne peut être mauvais. Je ne sais pas non plus quelle est la différence entre les différentes gammes…
    En tout cas, de mon côté, je trouve qu’ils tiennent très bien sous ou sur l’acrylique.
    Le mieux c’est encore de faire ses propres essais 😉

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